LA VENTE DES "CAPTIFS"
On expose les "Captifs" par lot appelés "pièces d'inde "
En les faisant monter sur le pont les uns après les autres afin de ne pas avoir d'invendu.
Le noir que l'on vient d'acheter...
est aussitôt marqué avec une estampille brûlante aux initiales de son nouveau maître.
Le prix d'un esclave était fixé selon deux critères essentieles : le sexe et l'âge. Les "beaux " esclaves étaient préférés pour les services domestiques, la classe sociale des acheteurs.
Les mulâtres étaient surtout des esclaves "décoratifs", donc les meilleurs indicateurs de la position sociale ou le cadre de la société coloniale.
Les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses en milieu urbain . A âge égal, un homme pouvait valoir le double du prix d'une femme.
LES CAPTIFS MALADES:
Sont achetés mais moins cher par les petits planteurs.
"les pauvres blancs"
Les prêtres, les religieuses, les artisans, les particuliers, les femmes, les enfants, tout homme blanc était en droit de posséder un esclave.
Même les plus pauvres se faisaient un devoir d'en acheter au moins un, qui était très souvent leur seul source de revenu.
Ils constituaient l'investissement et la valeur économiques les plus sûrs de cette époque.
Les sociétés coloniales, qu'elles soient anglaises, françaises, espagnoles, portugaises ou hollandaises, ont été jusqu'au bout de la logique esclavagiste.
Elles n'ont épargné à leurs captifs aucune forme d'exploitation, d'asservissement quelque soit leur âge et leur genre.
Les cales pleines des denrées des Amériques, épices,senteurs etc.....
Le bateau retourne vers son port de départ.